Sur le poste du lycée Bellevue, le SNEP FSU, soutenu par toutes les organisations syndicales, a exposé les raisons qui lui permette de contester la création de ce SPEA. Aucune formation particulière n’est requise et le prétexte du suivi des sportifs de haut niveau n’a aucune raison d’être. Depuis 30 ans, les SHN sont pris en charge à Bellevue par les enseignants d’EPS.
Pourquoi donc, après avoir supprimé un poste classique l’an passé, créer un poste SPEA cette année ?
Dans la période trouble, très trouble, qui s’annonce, le mouvement intra 2023 se prépare malgré tout. La circulaire est parue et vous y trouverez des « nouveautés » qui ne vont pas toutefois révolutionner les affectations.
Hélas, sans commission paritaire, le rectorat a beau jeu de préciser que les barèmes ne servent qu’à titre indicatif. En effet, depuis 3 ans les affectations ne se font plus forcément au plus fort barème. L’opacité règne sur les opérations de mouvement gérées par l’administration et la seule chose qui reste transparente c’est toujours le SNEP-FSU.
Avec les 2 journées de stage les 23 et 24 mars, nos commissaires paritaires feront le maximum pour vous aider dans cette nébuleuse. Nous sommes en train d’alimenter la liste des postes vacants grâce à la connaissance que nous avons du terrain et des remontées de nos collègues. Cette liste sera diffusée à celles et ceux qui nous contacteront via notre adresse académique s3-toulouse@snepfsu.net.
Avec 7 collègues quittant l’académie et seulement 36 collègues entrants (alors que nous aurons 70 postes vacants environ), c’est une nouvelle année de perte de titulaires pour notre académie. Les mutations, années après années, entraînent la multiplication du recours à la précarité. La volonté de mettre fin à notre statut par les politiques libérales est ainsi de plus en plus affirmée.
Les Ariègeois se sont déplacés en masse ce mardi 7 Mars, 16 000 manifestants ont défilé dans les rues de la cité comtale, record battu encore une fois.
C’est une journée historique en nombre de manifestants dans l’ensemble des villes de notre académie : 8000 à Castres , 15 000 à Albi, 8000 à Auch, 21 000 à Tarbes pour les chiffres que nous avons pu obtenir.
La mobilisation est massive et déterminée, continuons, ne lâchons rien pour un retrait pur et simple de cette réforme.
Si le 7 février la mobilisation a été un peu moindre que lors des précédentes journées d’action (elle est toutefois restée d’un bon niveau), on ne peut que se réjouir de celle du 11 février qui a vu déferler des centaines de milliers de personnes dans la rue.
Journée test s’il en était, ce samedi 11 février aura fait la preuve que les forces sociales ne sont pas résignées, bien au contraire, et qu’elles comptent toujours l’emporter face à un gouvernement aveugle et sourd.
Nous étions plus de 2,5 millions à manifester contre la réforme des retraites ce mardi 31 janvier.
Comme partout en France, chaque lieu de rassemblement de notre académie a vu son nombre de manifestants augmenter par rapport au 19 janvier (voir tableau ci-dessous).
Malgré cela, le gouvernement reste sourd aux revendications légitimes des organisations syndicales toujours unies contre le recul à 64 ans du départ en retraite. Il ignore l’opinion publique alors que 2 tiers de la population soutiennent les mobilisations. Il envisage de bloquer le débat parlementaire (lire l’article « le gouvernement tente un coup de force).