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Mouvement intra 2024 : c’est parti !

Les résultats du mouvement inter académique 2024 sont sortis. Nous enregistrons cette année seulement 2 départs de notre académie et accueillerons 33 nouvelles et nouveaux collègues . La barre d’entrée pour notre académie avec 744,2 points est nettement plus élevée que l’an passé. Le Ministère a beau dire vouloir faciliter la mobilité des personnels, il n’en est rien dans les faits. Moins de postes aux concours, des stagiaires à plein temps, des alternants à mi-temps et surtout de plus en plus de contractuel-les, voilà la réalité qui impacte le mouvement.

Le SNEP et la FSU dénoncent depuis longtemps les restrictions budgétaires dans l’Éducation Nationale : faire une éducation de qualité est antinomique avec des suppressions de postes, des conditions de travail pour les enseignants et les élèves qui se dégradent et une attractivité du métier proche de 0.

Malgré cela, le SNEP, par l’intermédiaire de ses commissaires paritaires élus par la profession, continuera d’assurer son rôle d’information, d’aide et de conseil dans les méandres d’un mouvement de plus en plus opaque.

Aussi, et comme depuis de nombreuses années, le SNEP Toulouse organise et anime 2 stages qui permettront aux demandeurs de mutation d’y voir plus clair dans l’obscurité de ce mouvement et d’affiner leur stratégie de mutation. Ces stages ont lieu cette année les 14 et 22 mars. Ils seront l’occasion de faire un tour d’horizon sur le mouvement 2024.

Pour vous permettre de mieux appréhender la complexité des vœux et des barèmes, vous trouverez ci-dessous les liens vous permettant de consulter la nouvelle circulaire intra du rectorat de Toulouse ainsi que ses annexes. N’hésitez pas à nous contacter par mail ou par téléphone, nos élu-e-s sont plus que jamais présent-e-s dans cette période que nous savons anxiogène

La circulaire rectorale

Calendrier des opérations

Liste des vœux GEO

Cartographie des vœux GEO

Table d’extension

Demande de temps partiel pour les entrants

Barème 2024

Handicap et situation médicale

Établissements relevant de l’éducation prioritaire

Fiche de candidature pour poste ULIS ou MLDS

Demande de changement de rattachement administratif

Liste des pôles TZR

Organigramme de la DPE

Élections UNSS

La première phase des élections UNSS 2023/2024 s’est achevée le 8 décembre avec la publication des résultats pour les Conseils Départementaux UNSS.

Que pouvons-nous en déduire ?

Tout d’abord, que la mobilisation pour participer à ces élections a été très différente d’un département à l’autre. En moyenne, seulement 34% des AS de notre académie ont organisé le vote permettant d’élire pour 4 ans nos représentants aux Conseil Départementaux de l’UNSS. Deux départements, l’Ariège et le Gers, avec 80% de participation, ont largement répondu à ce renouvellement de nos élus des AS. En revanche, 3 départements (le 65 avec seulement 14,5% de participation, le 31 avec 17% et le 82 avec 23%) se sont peu mobilisés démontrant peut-être le manque d’intérêt des collègues pour ces élections, ce qui est fort regrettable dans un contexte où le sport scolaire connaît de nombreuses difficultés. Notons toutefois, que la plupart des chefs d’établissements, pourtant présidents de leur AS, se sont peu investis dans l’organisation de ces élections qui a souvent reposé sur l’implication du secrétaire d’AS.

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Semaine de l’EPS : le SNEP académique se mobilise.

Près de 600 signatures, c’est ce qu’ont recueilli les militants SNEP ce samedi 25 novembre dans les rues adjacentes au Capitole à Toulouse.

Mais de quelles signatures parlons-nous ?

De celles concernant la pétition initiée par le SNEP pour une jeunesse plus sportive.

Depuis 4 ans, et compte tenu des dégâts causés par une sédentarité de plus en plus importante chez les adolescents, le SNEP-FSU revendique une augmentation du volume horaire EPS et réclame le passage à 4 heures d’EPS hebdomadaires durant toute la scolarité.

Depuis 4 ans, pour interpeler élus et opinion publique sur cette dégradation de la santé physique de notre jeunesse, le SNEP-FSU organise une semaine de l’EPS.

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Intra 2023: des besoins en EPS non couverts par les entrants dans l’académie

Nous le craignions, nous l’annoncions lors des stages intra du mois de mars, hélas, c’est bien ce qu’il se produit. L’EPS est donc de plus en plus clairement une discipline qui ne recrute pas assez. Après avoir détruit l’emploi de manière « discrète », en mettant fin aux postes de TZR, l’Académie de Toulouse connaît pour la 1ère année une insuffisance d’ entrant-e-s‌ pour pourvoir tous les postes mis au mouvement.

Le résultat est sans appel avec 6 départements sur 8 où la barre d’entrée est inférieure à 100 points et où il y aura un grand nombre de postes vacants à la rentrée.

Sans compter les postes « bloqués » pour les professeurs stagiaires et ceux que nous ignorons encore…

La fin du paritarisme, ce n’est pas seulement la fin des CAPA, mais c’est aussi la fin de tous les groupes de travail en amont du mouvement : sur les SPEA, sur les bonifications médicales, sur la vérification des vœux et barèmes, sur les postes offerts au mouvement… Toutes ces commissions auraient permis ces 3 dernières années d’éviter des erreurs monumentales comme encore cette année avec des postes « oubliés » ou des vœux et barèmes non conformes à ce qu’on écrit les collègues sur leur confirmation de demande.

Les postes vacants à l’heure actuelle :

  • Collège Foch à Rodez
  • LP à Aubin
  • EREA à Villefranche de Rouergue
  • Collège de Vayrac
  • Collège de Caussade
  • Collège de Lacaune
  • Collège Jean-Louis Etienne à Mazamet
  • Collège de Seix
  • Cité scolaire de Mirepoix
  • EREA de Pamiers
  • Lycée Aragon de Muret

Il manquera donc de nombreux collègues titulaires en EPS à la rentrée 2023. Comment ne pourrions-nous pas dénoncer cet état de fait sans le mettre en parallèle avec le manque d’ambition du Ministère de l’Education Nationale pour l’EPS et le sport scolaire ? Avec 4h d’EPS pour toutes et tous, nous continuons à penser que ce n’est pas qu’un slogan. Il faut que toute la profession s’en empare et engage les luttes nécessaires pour revendiquer plus et mieux d’EPS.


La contractualisation va donc encore être plus importante dans notre académie. Pour preuve, nous avons appris que le rectorat de Toulouse a déjà fait signer des contrats aux jeunes collègues contractuel-les dès le 1er juillet 2023 et jusqu’au 30 août 2024. Ainsi, le rectorat crée de « nouveaux TZR », mais avec un statut encore plus précaire, car la garantie d’être affecté au plus près de l’établissement de rattachement n’est qu’un miroir aux alouettes. Attention, ne nous y trompons pas, la lutte devra continuer à être l’augmentation des postes aux concours et la mise en place d’un nouveau concours plus accessible pour tous les contractuel-les.

Il nous faut donc décréter l’État d’urgence de l’emploi.

Soyez certains que le SNEP mobilisera toutes ses forces dans cette bataille avec le Ministère. A tous les collègues muté-e-s, nous souhaitons un bel accueil dans leur nouvel établissement.

Et à toutes et tous, nous souhaitons de très bonnes et méritées vacances !

Faire la transparence sur les mutations 2023

Les résultats algorithmiques des mutations 2023 a encore donné des résultats fantasques qui léseront de nombreux collègues titulaires et entrants. Partageons les informations que nous pouvons récolter localement afin de pouvoir dénoncer les nombreuses erreurs du mouvement intra 2023 que le rectorat préférerait cacher.

Vous êtes les mieux placés dans vos établissements respectifs pour savoir qui part, qui arrive et donc nous aider dans cette tâche complexe.

OUI, l’algorithme, tel qu’il est programmé produit des erreurs, oublie des collègues et en mute certains qui ne devraient pas l’être. NON, l’algorithme ne fait pas le travail de « chaînes » jusqu’au bout.

Alors, pour que toute la transparence soit faîte sur les affectations, il est important que la profession nous fasse remonter toute information utile à la compréhension de ce mouvement : qui arrive, où et avec quel barème ? . Il n’y a qu’en dénonçant les erreurs et l’opacité que nous réussirons collectivement à obtenir à l’avenir des nouvelles CAPA mutations.

Ne baissons pas les bras devant la « machine administrative ».

Nos valeurs et le paritarisme valent mieux que les manœuvres de l’administration.

Pascal MARTIN pour le SNEP-FSU académique