Mutations : quand le paritarisme disparaît…

Ce mouvement 2020 préfigurerait du futur fonctionnement paritaire des instances :

C’EST DONC LE NEANT 

– le néant dans la gestion administrative de nos carrières et de nos affectations,

– le néant dans les échanges entre les représentants syndicaux et l’administration,

– le néant dans l’information des raisons des dysfonctionnements transmises aux collègues

Pour preuve, les errements du rectorat de Toulouse sur toutes les opérations de cette année avec la dernière information en date :

REPORT des annonces d’affectations. Au plus tôt le 26 juin (mais plus probablement le 29 juin)

C’est grotesque et ce n’est pas la crise sanitaire qui a empêché les opérations de se tenir dans les délais, mais bien des erreurs et des mauvaises interprétations des gestionnaires (tout à fait normales et excusables au demeurant) notamment sur les barèmes. Du coup, des contestations inévitables ont eu lieu et, ce qui habituellement était réglé en CAPA, est parfois reporté car personne n’ose prendre de décision… Cette auto gestion rectorale a montré ses limites et l’administration a plus que jamais besoin du vote des CAPA, FPMA pour acter des décisions « partagées ».

Aussi, le SNEP FSU de l’académie de Toulouse invite tous les participants au mouvement 2020 à contester l’affectation obtenue fin juin si celle-ci ne correspond pas au 1er vœu.

En effet, pour le rectorat tout le monde est considéré « satisfait » lorsque l’on obtient un des départements demandés. Or on sait très bien qu’en dehors du département souhaité, les autres départements demandés par les « entrants » le sont justes pour éviter le « pire ». On sait bien également qu’obtenir une commune au hasard dans le département souhaité ne peut pas être satisfaisant quand on devra faire plus de 100 kms AR pour rejoindre son établissement d’affectation.

De plus, rien ne garantit que les barèmes soient scrupuleusement respectés.

Enfin, rappelons que le travail des commissaires paritaires élu-e-s du SNEP-FSU, a toujours permis un nombre important de mutations supplémentaires ou d’améliorations dans les vœux : entre 15 et 30% chaque année depuis plus de 15 ans.

UNE ACTION SYNDICALE S’IMPOSE : DIRE NON !

DIRE NON, je ne suis pas satisfait de mon affectation, c’est revendiquer un retour au paritarisme utile, efficace et gage de transparence et d’équité, c’est contester la loi de la transformation de la fonction publique véritable déni démocratique !

C’est refuser l’opacité, les erreurs et les passe-droits !

L’administration doit l’entendre, alors envoyons au rectorat, toutes et tous, un recours à l’issue des résultats. Un modèle simple de recours sera mis prochainement sur le site.